jeudi 23 novembre 2017

Résilience de Julia M. Tean

Synopsis

Pour ses dix-neuf ans, Vincent s’est offert un parricide. Il a tué son bourreau. Mais peut-on vraiment se libérer de l’emprise du Mal ? Peut-on se reconstruire après avoir subi le pire ? Incarcéré, Vincent doit affronter ses démons, apprendre à se connaître et s’accepter… pour atteindre la délivrance, sa résilience.

Mon avis

Premier titre que je lis dans le cadre du Pumpkin Autumn Challenge. Il est placé dans la catégorie Thriller, mais je ne sais pas s'il est si bien catégorisé, je le mettrais plus dans un truc psychologique car même si on parle d'un meurtre, c'est surtout tout ce qui a amené à ce meutre qui est mis en avant. Dans tous les cas, je suis contente d'avoir donner une seconde chance à l'auteur malgré le gros flop qu'a été Lune Rouge, lu un peu plus tot dans l'année. La chronique n'en sera pas plus facile à rédiger.

On alterne les chapitres avec une vue sur son enfance et une vue sur son présent. Ce qui permet au lecteur de pouvoir s'attacher à Vincent tout en comprenant son présent et ce qui l'a amené là où il est. Et bien que le lecteur compatisse à son passé, peut-on pour autant lui excuser l'acte qu'il a fait, même si on le comprend? La question peut se poser même si l'auteur nous donne une réponse claire avec le personnage de Mélissa qui est étudiante en psychologie.

Maintenant, dans cette lecture, j'ai ressenti un sentiment de trop. Je sais que certaines personnes peuvent vivre ce genre de situations, et c'est horrible. Mais pour un petit livre, cela donne vraiment une  impression de trop/de trop d'horreurs condensées et donne une impression d'étouffement tellement ça peut paraître trop (même si cela peut être réaliste). Tout est vraiment fait pour aller contre cet enfant, pas une seule chose de positif à part dans son adolescence, un petit rayon de soleil qui sera très court. C'est vraiment très lourd. Pour cela, j'étais contente que le livre ne fasse pas plus de pages, on approche de près l'overdose.

Et tandis qu'on a une impression de trop, on a aussi une impression de coïncidences faciles notamment avec le compagnon de cellule, qui a lui aussi vécu de lourdes situations dans sa famille ainsi qu'un autre élément. Après cette impression de trop de lourdeurs, c'est dur de penser autrement. Le lecteur comprend et devine assez vite comment leur relation va évoluer. 

Cependant, malgré cette impression de trop, j'ai été happée par ma lecture et celle-ci se fait assz vite. Comme on s'attache à Vincent, on veut le suivre jusqu'au bout et on espère que ça évoluera positivement pour lui. Et, il y a effectivement une évolution qui se fait. Il se remet en question, ce qui n'est pas facile quand on a une certaine éducation et son vécu derrière soi. Et la fin donne un goût amer en refermant le livre.

Attention, cette lecture n'est pas à mettre devant tous les yeux. Certaines scènes sont explicites et dures à lire. 

(Menu 1 : Automne Frissonnant "Hurlons dans les Bois)

2 commentaires:

  1. Je vois ce que tu veux dire avec l'impression de "trop", j'avais eu ça avec un roman, qui s'appelait "Anges" si je me souviens bien, où il y avait des tortures d'enfant... C'était vraiment trop, j'en pouvais plus, j'ai vraiment souffert en lisant ce roman.

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